DU CONTRÔLE CÉRÉBRAL DE LA RÉPONSE SEXUELLE



Dans les diverses tentatives de définition de ce terme, deux aspects sont généralement pris en compte : l’aspect biologique ( approche essentialiste ) et l’aspect socioculturel ( approche constructiviste ). Bien que la sexualité ait une composante biologique indéniable, généralement liée à l’impératif de la reproduction, d’autres composantes, comme les travaux et désirs personnels, les émotions, les pratiques et les identités, ont une importance égale et parfois supérieure. L’Organisation mondiale de la bonne forme définit la sexualité comme suit : « … un aspect central de la cliente humaine durant toute la vie, qui comprend le sexe biologique, l’identité et le but sexuels, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. La sexualité est vécue sous forme de pensées, de fantasmes, de désirs, de croyances, d’attitudes, de valeurs, de comportements, de pratiques, de rôles et de relations. Alors que la sexualité peut inclure l'ensemble de ces dimensions, ces dernières ne sont pas du tout toujours vécues ou exprimées simultanément. La sexualité est influencée par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels. 76 » L’une des premières études sociologiques à remettre en question la perception de la sexualité humaine comme un aspect invariable a été menée aux États-Unis par Alfred Kinsey et ses employés, à la fin des années 40 et au début des années 50. Les résultats de ces travaux à grande échelle ont fondé scandale, car ils ont révélé d’importants écarts entre les normes et attentes sociales, d’une part, et les pratiques et comportements sexuels humains, d’autre part. entre autres, la masturbation et l'acte sexuel entre personnes du même sexe ont été identifiés comme des opérations courantes et naturelles. Ces travaux ont ainsi contribué à une meilleure compréhension de la sexualité, largement au-delà de la biologie et de la structure. L’idée de groupes de sexualité fixes, à l’image d’identités sexuelles immuables et fondamentales, est ébranlée par l’histoire de la sexualité qui révèle des interventions et des valeurs changeantes attachées aux comportements sexuels. L’une des oeuvres les plus célèbres sur la question est l’Histoire de la sexualité du philosophe français Michel Foucault, en trois volumes. Dans le volume 1, par exemple, il explique qu’avant que l’homosexualité ne devienne une forme d’identité sexuelle, au XIXe siècle, les relations sexuelles entre hommes étaient considérées selon le cadre en tant qu' un acte qu’il fallait glorifier ou punir, mais jamais elles ne définissaient l’identité des personnes concernées. Dans son travail, Foucault a également montré comment la sexualité fut déterminée à travers l’histoire et comment elle est un outil d'avoir la capacité de. Ses théories viendront influencer les idées et les mouvements queer et féministes. Les conceptions de la sexualité ont évolué au cours de l’histoire et, aujourd’hui, la sexualité est de plus en plus considérée comme une dimension de la réalité que chacun. e peut définir et façonner en fonction de ses propres besoins. Cependant, en matière de comportements sexuels, chaque business établit certaines normes qui s’apprennent au cours du processus de socialisation. Ces normes sont souvent intégrées dans les lois qui interdisent ou restreignent certains comportements sexuels. notamment, dans chaque entreprise, il existe un « âge de consentement » légal, en d'autres termes, l’âge qu’il faut avoir aux fins d'être considéré comme en mesure de décider en conscience d’avoir des union sexuelle. Dans la majorité des pays, c’est le Code pénal qui fixe l'époque et qui pénalise le fait d’avoir des union charnelle avec une personne n’ayant pas atteint l’âge du consentement. Cet âge varie d’un pays à l’autre, mais il se situe généralement entre 14 et 21 ans. La violence sexuelle est un autre exemple de norme sociale intégrée dans la législation : le sexe n’est légal que s’il est consenti. Les pratiques qui forcent un. e ou quelques-unes partenaires à se déplier à des interventions ou à des comportements sexuels, ou qui causent un préjudice ( psychologique ou physique ) sont punissables par la loi. De nombreuses questions liées à la sexualité, comme le commerce de la baise, la pornographie ou l’avortement, donnent lieu à des débats animés. Ces questions seront toujours sujettes à controverse, car elles touchent à des vertus et des normes sociales établies, qui ne sont jamais neutres : à certaines personnes, ces normes sembleront naturelles et essentielles à la sauvegarde de l’ordre social, tandis qu’à d’autres, elles sembleront injustes et porteuses d’une restriction à leur autonomie et à leur droit à l’autodétermination.

Les adolescents dévoilent leur jardin secret sur les plateformes sociales. Cette appropriation, loin des adultes, de cette immense ouverture de communication peut servir à la création de leur personnalité, notamment dans leurs relations plus intimes. Mais elle peut aussi, dans l’excès, aboutir à une désocialisation, avec un risque de déconnexion de la vie. En pleine construction psychoaffective, l’adolescent peut « tronquer » dans ces images et ces échanges virtuels. L’immédiateté de cette communication peut également simplement, si ça se trouve, frein à un approfondissement des relations entre cette foultitude d’amis… L’appartenance à ces réseaux sociaux, loin du foyer et de l’école, donne un sentiment de reconnaissance sociale aux jeunes : c’est leur mode d’identification générationnelle. Ce nouvel espace médiatique est une réelle révolution sociétale. Actuellement, dans le milieu professionnel, un demi-milliard d’hommes sont sur Facebook.

Les données recueillies par les questionnaires via Internet, avec les réflexions qu’elles suscitent sur leurs limites méthodologiques, sont en faveur d’une diversification des pratiques a propos de son sexuelles, notamment parmi les femmes, avec un certain degré de décalage en fonction des résultats des enquêtes « traditionnelles ». Des publications récentes ont étudié l’utilisation de la toile comme moyen thérapeutique [25, 26] : irons-nous jusqu’à le remboursement « virtuelle » de problèmes sexuels bien réels ?

Selon l’OMS, la pleine santé sexuelle est l’intégration des aspects somatiques, affectifs, intellectuels et sociaux de l’être sexué, de manière à parvenir à un enrichissement et à un épanouissement de la personnalité humaine. En écho à cette description, l'envie sociétal – largement véhiculé par les médias – va vers « l’obligation » d’une apparence physique, mentale et sexuelle prolongée le plus longtemps possible : la barre est haute pour tous les professionnels de santé impliqués dans cette chasse ! La dictature de la joie à toute force, de l’épanouissement personnel, peut être source d’anxiété, dans une requête permanente d’un idéal jamais atteint… L’avenir sera-t-il la psychothérapie par Internet, comme l’ont déjà proposée certains auteurs, le développement de robots sexuels, partenaires télécommandables, ou le spray d’ocytocine, hormone de l’attachement, secrétée pendant l’orgasme, pour accéder rapidement à l'amour affectif et sexuel, déjà testé dans une étude australienne récente ?

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